Culture

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- Écrit par Laurence Jablonka
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Cet article permet de compléter les réponses au quiz du bulletin municipal. Les réponses sont en vert. Cette année, c’est l’école, ou plus précisément les écoles de Beauvilliers qui sont à l’honneur.
En effet, bien qu’aujourd’hui les élèves de Beauvilliers suivent leur scolarité à Voves, ce n’est pas moins de trois écoles qui ont accueilli leurs aînés.
Jusqu’en 1954, deux écoles ont accueilli d’abord filles et garçons puis les élèves de 5 à 10 ans et candidats au Certificat d’étude.
L’école des garçons, puis des « grands » se situait rue des acacias, en face de l’ancienne mairie, derrière l’église. L’instituteur était logé dans ces mêmes locaux, séparés de la salle de classe par un couloir. Il fallait traverser la rue pour aller dans la cour de récréation. La restauration était assurée pour les élèves des hameaux, dans la salle des fêtes… qui a gardé sa vocation de salle des fêtes et permet encore de se régaler, mais de manière plus festive.
Ce plan, que l’on peut trouver sur le site archives28.fr a été réalisé par les élèves de Beauvilliers et leur instituteur pour une exposition en 1868.
Les légendes ont été réécrites pour plus de lisibilité, les originales étant bien entendu calligraphiées à la plume.
L‘école des filles, puis celle des petits se trouvait dans l’actuelle mairie, précisément dans la salle du conseil.

À partir de 1954, et jusqu’en 1974, date à laquelle l’école a été fermée, il y a eu à Beauvilliers une école en face de l’actuelle mairie, là où se trouve aujourd’hui le poney club. Ces locaux ont abrité un temps les œuvres des meilleurs Ouvriers de France et même… des cours de gymnastique !
La bibliothèque des écoles publiques est toujours à Beauvilliers, dans la salle du conseil. La volonté de faire lire les enfants, mais aussi leur famille, qui avait la possibilité d’emprunter des ouvrages, n’est pas récente. C’est l’instituteur, dûment contrôlé par sa hiérarchie et par la mairie qui avait la responsabilité de la bibliothèque. Le contenu était bien entendu vérifié, mais aussi la tenue des comptes, et la gestion des entrées/sorties des ouvrages. Les ressources de la bibliothèque émanaient essentiellement de la commune, mais aussi de dons dédiés et des remboursements des familles pour tout livre perdu ou abimé.
Outre Victor Hugo, la bibliothèque abrite les œuvres de Jules Romain, mais aussi des ouvrages de jeunesse, car c’était bien là sa vocation. Les mémoires d’un âne et de deux jeunes filles rappellera peut-être des souvenirs à certains…
Pendant l’année 1937, un instituteur, Roland Gaudy a enseigné à Beauvilliers. Cette information se trouve dans une liste retraçant l’histoire des communes sur le site du cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouët. Perche-gouet.net.
Cet homme n’était ni le collaborateur de Jean Moulin, ni le co-fondateur du musée des arts et traditions populaires, qui a bien vu le jour en 1937 sous la direction de Georges Rivière.
Il est entré dans la Résistance en 1941 et dans la clandestinité sous le nom de Capitaine Maxime. Avec l’aide d’un fermier de Vovette et de sa fille, il a contribué, entre autres, à organiser l’évasion de prisonniers du camp de Voves depuis l’extérieur. Évasion dont l’écho républicain du 18 juillet 2014 prétend, qu’elle a inspiré le film « la grande évasion » avec Steve Mc Queen.
Avec sa femme, résistante, elle aussi, ils ont repris leur métier d’instituteurs dans le sud de la France après la guerre. Roland Gaudy n’a jamais cessé de témoigner et est resté un membre très actif du Comité de Souvenir du camp de Voves jusqu’à son décès en 2005.
On peut retrouver son histoire sur le site ARMREL, Association de Recherche pour la Mémoire de la Résistance en Eure-et-Loir.
https://armrel.pagesperso-orange.fr/biographies/g/gaudy.html

Dans l’article 20 du règlement scolaire, il est stipulé que
"Il est absolument interdit d’infliger aucun châtiment corporel.
Il est également interdit aux instituteurs et institutrices de tutoyer leurs élèves."
La deuxième phrase est tombée en désuétude, et on peut constater que la première n’a pas forcément été respectée depuis 1887. Les anciens dont nous parlions au début du quiz doivent avoir des souvenirs un peu « cuisants ».
Il est précisé à l’article 13 que Les seules punitions permises sont les suivantes : privation, pour un temps très court du travail et des jeux en commun, retrait des récompenses. (Les récompenses, -article 12- étant des bons points, des images ou des jouets qui restent strictement individuels)
À présent, la réponse des mots croisés.
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Les mares de Beauvilliers, un espace naturel à préserver
Cet article permet de compléter les réponses au quiz du bulletin municipal. Les réponses sont en vert. Cette année, ce sont les mares du village qui sont à l’honneur. La plupart des réponses se trouvent sur les panneaux érigés aux abords des mares et réalisés par le Conservatoire d’espaces Naturels Centre Val de Loire. On peut aussi en trouver juste en regardant ces points d’eau aménagés.
Les mares ont des caractéristiques particulières. Si elles peuvent être très peu profondes, parfois même presque sèches, elles ne peuvent pas dépasser les deux mètres de profondeur au-delà desquels la pénétration des rayons solaires est limitée. Nos mares sont assez petites, mais une mare est une étendue d’eau pouvant couvrir jusqu’à 5 000 m2.
À Beauvilliers, quatre mares sont entretenues, une dans le bourg, et trois dans les hameaux. Seule, celle de Mauloup, qui se trouvait dans le virage de la rue du 19 mars 1962, a été comblée. La mare de Mésangeon est privée, et donc pas communale. La réponse était donc Beauvilliers, Vieil Allonnes, Hombières et Villereau.
C’est dans la mare d’Hombières que le crapaud commun a élu domicile. Bien qu’on l’appelle « commun », cet aimable amphibien n’est pas si répandu que ça, si on considère qu’on est obligé de le protéger car on craint pour sa survie. Pendant l’année, vous ne le trouverez pas forcément dans la mare, c’est en période de reproduction, au début du printemps, qu’il se dirige vers l’eau.
Comme ses collègues amphibiens, il se nourrit d’insectes et de petits animaux qu’il attrape avec sa langue collante.
Dans les mares de Vieil Allonnes et de Beauvilliers, on rencontre un autre animal, l’alite accoucheur. C’est un cousin du crapaud commun, un amphibien dodu qui porte les œufs de la femelle autour de ses pattes arrières. En plus, il chante bien. Enfin, pour qui aime le chant du crapaud…
Sur l’herbe, à côté de la mare de Villereau, l’espèce de monolithe est une borne déplacée, elle n’a pas toujours été là. Elle indiquait une distance, comme nos bornes kilométriques, sur la route pavée romaine qui reliait Chartres à Orléans, à peu près sur le tracé de la 154. Cette "columna" n'est malheureusement pas gravée, comme l'étaient habituellement ces bornes leugaires (car établies à partir de lieues - leugas en latin). La lieue gauloise mesurait environ 2400 mètres.
Bien entendu, à la dernière question, les trois réponses proposées étaient bonnes. La troisième était évidente. Mais l’introduction de poissons n’appartenant pas à l’écosystème des mares ou nénuphars, à proscrire, peut pourtant partir d’une bonne intention. Toutefois, ces expériences ont déjà été menées dans d’autres mares, et des animaux ou végétaux introduits après l’établissement de la faune et la flore internes à la mare, peuvent altérer l’ensemble de la biodiversité existante. Quant aux nénuphars, ils grossissent très rapidement et empêchent les rayons du soleil de pénétrer dans les eaux.
À présent, la réponse des mots croisés.
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23 mai d' Isigny le Buat à Le Mezeray (Céaux)
Cette avant dernière étape qui nous fait longer les villages de Marcilly, Ducey et Pontaubault est faite rapidement.
Au départ le chemin est proche de zones pavillonnaires, puis ce sont des prairies marécageuses près de Ducey et enfin les prés salants et leurs moutons après Pontaubault. Nous apercevons déjà au loin la flèche de l'abbaye du Mont Saint-Michel.
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24 mai Céaux - Le Mont Saint-Michel.
Nous traversons la baie au milieu des moutons de la lande et des ruisseaux avec le Mont Saint-Michel face à nous. Enfin nous remontant les rues médiévales jusqu'à l'abbaye point final de notre randonnée.
Nous garderons de très bons souvenirs de ce parcours qui est déjà fini.
Un grand bonjour à Monsieur le Maire, Monsieur jablonka et à tous ceux qui nous ont suivis.
Béatrice et Dominique.
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De Mortain à Isigny le Buat
À la sortie de Mortain le sentier suit la Véloscénie qui va de Paris au Mont Saint-Michel. Le chemin est un peu monotone à pied mais très apprécié des cyclistes.
Nous passons à St Hilaire du Harcouët. Là encore et comme nous l'avons déjà constaté l'agriculture est en mutation avec des secteurs où l'élevage disparaît.
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